Résultats de recherche pour “Lisette Lombé” 1 à 30 (39)

Black Words

Recueil de poésies où les textes de slam alternent avec des illustrations, des affiches et des photos objets de collages. L'auteure y exprime sa révolte en tant que femme et en tant que métisse.…

Tenir

Recueil de poésie et de slam ainsi que de collages de l'auteure, militante afroféministe se revendiquant afrodescendante, afropéenne, afropunk et queer. Un plaidoyer pour l'identité plurielle.

La magie du burn-out

Sous la forme d'un recueil de lettres fictives, l'auteure relate son burn-out et sa guérison grâce à la poésie. Les textes sont illustrés par des collages et des poèmes.…

Brûler brûler brûler

Ces jours-là jours de énième scandale pédophile, énième bavure policière, énième féminicide, énième incident mortel dans une usine, ces jours-là, lendemains…

À hauteur d'enfant

Lisette LOMBÉ (texte) et 10EME ARTE (image), À hauteur d’enfant , CotCotCot, 2023, 44 p., 22 € , ISBN : 9782930941493Pour le deuxième opus dans leur collection « Les…

Eunice

Lisette Lombé est aujourd’hui connue dans le monde littéraire, tant par ses publications multiples que par ses performances sur scène. Poétesse, slameuse, chroniqueuse, essayiste, animatrice d’ateliers…

Enfants poètes

C’est l’histoire d’un poème. Un poème reçu en classe, et qu’il va falloir réciter devant tout le monde. Un poème si long, si compliqué, qu’il fait paniquer. Peur du trou…

À hauteur d’enfant

Lisette LOMBÉ (texte) et 10EME ARTE (image), À hauteur d’enfant , CotCotCot, 2023, 44 p., 22 €…

Enfants poètes

C’est l’histoire d’un poème. Un poème reçu en classe, et qu’il va falloir réciter devant tout le monde. Un poème si long, si compliqué,…

Apéro Poésie Nomade – Congo Eza & Manza, Leila Duquaine et Lisette Ma Neza

Nous avons souhaité parsemer l’année de paroles de créateurs, en lien avec la programmation des Midis de la Poésie . Deuxième étape avec Joëlle Sambi , autrice, poétesse, activiste qui, en trio avec Congo Eza, interroge son lien-frontière au Congo et à la Belgique et propose avec Aru Lee pour les Midis une sélection de textes des voix emblématiques de l’afroféminisme : Maya Angelou , Angela Davis , Audre Lorde , etc. Nous avons souhaité parsemer l’année de paroles de créateurs, en lien avec la programmation des Midis de la Poésie . Deuxième étape avec Joëlle Sambi , autrice, poétesse, activiste qui, en trio avec Congo Eza, interroge son lien-frontière au Congo et à la Belgique et propose avec Aru Lee pour les Midis une sélection de textes des voix emblématiques de l’afroféminisme : Maya Angelou , Angela Davis , Audre Lorde , etc. Ton engagement ou ta pratique d’écriture, lequel a surgi en premier ? Joëlle Sambi : Je ne me suis pas tout de suite définie comme écrivaine. Par contre, vers l’âge de douze ans, je rédigeais déjà plein de poèmes. J’avais ce qu’au Congo on appelle des « cahiers de plaisir », qu’on s’échange entre copines, on y note des petits mots, on y dessine. C’était avant même d’avoir conscience de ce que j’écrivais ou de la portée politique que pouvait avoir l’acte d’écriture. Mais très jeune, dans le choix de mes études, il y avait quelque chose de cet ordre-là. Faire le droit c’était quelque chose d’hyper-noble, la défense du faible. Finalement je n’ai pas choisi cette voie mais la communication : peut-être que le droit représentait aussi pour moi des textes de lois, des règles, quelque chose d’assez cadenassé ou enfermant dans lequel je ne me voyais pas évoluer. J’avais besoin de la liberté, d’une certaine créativité libérée que je peux avoir en écrivant, et c’était assez compatible avec le travail de communicant ou même de journaliste. Dans Sister Outsider, Audre Lorde rappelle : « Pour les femmes cependant, la poésie n’est pas un luxe : c’est une nécessité vitale. » À quel moment t’es-tu rendu compte de la portée que pouvait avoir le fait d’écrire ? J.S. : Je ne connaissais pas Audre Lorde à l’époque, et je ne me rendais sans doute pas compte au départ de cette « nécessité vitale ». Ce qui est sûr, c’est que je me rappelle très bien d’une phrase que j’ai écrite très jeune : « L’écriture c’est ma drogue et je mourrai certainement d’une overdose ». Écrire a toujours été une manière pour moi de mettre le monde à distance, de questionner les violences qui l’habitent mais aussi à mesure que je plonge dans les luttes féministes, de les dénoncer. Ecrire c’est aussi un onguent. La poésie n’est pas un luxe, c’est une manière d’affirmer ma place de femme noire lesbienne dans une société qui pense pouvoir me maintenir au bas de l’échelle. Après, je suis extrêmement consciente de ma position, de mes privilèges. Je m’étais dit très jeune que je voulais publier – ça avait peut-être quelque chose d’égocentrique, cette envie d’objet et de laisser une trace. Il n’y a pas, dans mon parcours, de moment précis où je me suis rendu compte de la portée de mes écrits, d’ailleurs, je ne sais pas trop ce que cela signifie. Ce qui est certain c’est que parfois les mots voyagent, ils touchent, résonnent d’une certaine manière et permettent les rencontres. Si les feuilles que nous noircissons, si l’air que nous remplissons de nos voix en slam ont cette portée alors non, ce n’est pas du luxe. Audre Lorde. Dans ce même passage, Audre Lorde dit aussi : « La poésie est le chemin qui nous aide à formuler ce qui est sans nom, le rendant ainsi envisageable. » J.S. : Cela le rend envisageable et j’ai presque envie de dire, universel. Pour Axelle Magazine, on nous a demandé d’écrire un petit texte sur une auteure qui aborde des questions de racisme. Très vite, j’ai pensé à Audre Lorde ou à des auteures qui sont plutôt connues. Mais j’avais envie d’aller chercher ailleurs et en creusant, j’ai repensé à Warsan Shire, qui a des parents somaliens, est née au Kenya, et qui vit en Grande-Bretagne. Elle a écrit un recueil qui s’appelle Teaching My Mom To Give Birth. Dedans, il y a un poème, Conversations about Home (At the deportation center), où elle parle des préjudices qu’elle rencontre en tant que femme noire en Grande-Bretagne. En lisant un peu sa biographie, on se rend compte qu’elle est arrivée là-bas à 2 ans, que la Somalie ou le Kenya ne sont pas des réalités qu’elle a vraiment vécu de l’intérieur, mais l’expérience dont elle parle dans ce poème-là en particulier, je m’y retrouve. C’est fou combien les mots parlent de nos expériences à tous. La poésie, on en met les fragments les uns à côté des autres et puis ça retentit d’une certaine façon – il y a mille façons, mais l’important est là : dans la résonance. Dans un entretien à propos de ton roman Le monde est gueule de chèvre , tu précisais : « Je pense qu’il est important de rester en colère ». Comment envisages-tu cette imbrication entre l’écriture et ce sentiment ? J.S. : C’est drôle, cette discussion date déjà un peu et du coup, je me demande à quel point ça a évolué. Pour moi, la colère, c’est le moteur et l’essence. Je ne sais pas si elle a mûri, mais elle se traduit autrement. Au moment où j’ai écrit le roman, j’étais très en colère, mais elle était presqu’en surface. Récemment, il y a eu la Reclaim The Night à Bruxelles, avec l’attaque de la police de 1000 Bruxelles qui m’a mise hors de moi. Suite à ça, j’ai pondu un texte à chaud que je n’aurais pas écrit autrement. Attention, je n’ai pas besoin de me faire taper dessus pour être dans cette disposition. Mais je sais que le jour où j’arrêterai d’être en colère, j’arrêterai d’écrire. Je sais qu’elle me nourrit, que c’est une compagne. On dit toujours qu’elle est mauvaise conseillère : je veux bien le croire. Il n’empêche qu’elle est là. C’est un peu comme quand tu regardes ces dessins animés où tu as d’un côté le diable et de l’autre côté l’ange et je ne sais pas dans quel pôle ma colère se situe, mais en tout cas, elle est perchée sur mon épaule. Congo Eza. D’où vient le nom du trio collectif Congo Eza ? J.S. : C’est un projet initié par Rosa Gasquet, metteur en scène, qui travaille avec Lézarts Urbains. Je l’ai rencontrée l’année dernière pour Décolonie Apostasie, un projet où je montais sur scène à Bozar avec les étudiants de l’Ecole de Recherche Graphique de Bruxelles qui organisait son séminaire annuel . Rosa m’a coachée, elle m’a appris à dire mes poèmes sur scène, elle a ouvert les portes du slam et c’est encore un dévoilement autre que sa propre écriture. Un des poèmes que j’ai dit lors de cette restitution d’atelier s’appelle Congo Eza. Ça veut dire « Le Congo existe ». C’était une évidence, un poème où je dis que le Congo est un pays, et qu’on a tendance parfois à l’oublier. La Belgique aussi d’ailleurs est un pays, mais elle flotte au-dessus de la réalité, tandis que le Congo est une diaspora... en colère, encore la colère. Ce poème est toute une déclinaison de ce qu’est le Congo dans mon œil. Rosa avait par ailleurs déjà accompagné Lisette Lombe, une slameuse liégeoise et Badi, un rappeur bruxellois. Ça faisait trois univers, trois voix qu’elle avait envie de voir sur scène, avec des textes qui ont des résonances. De là est née l’idée de faire ce collectif et tout naturellement de l’appeler Congo Eza, puisqu’on est tous les trois d’origine congolaise, avec tout ce que ça implique de tiraillements. Le spectacle dure 40-45 minutes, et parle de ce que j’ai pour l’habitude d’appeler « cette position confortablement installée le cul entre deux chaises ». De ce rapport d’amour-haine, la Belgique, le Congo. On sent que la multiplicité d’identités est une thématiq…

La plaine

La Plaine s’étendait sous nos pas et nous n’en savions rien. Neuf poè·é·tes·ses s’associent pour donner voix à La Plaine – monde sous le monde, vous savez ? La Plaine, c’est une terre où respirer…

La plaine

La Plaine s’étendait sous nos pas et nous n’en savions rien. Neuf poè·é·tes·ses s’associent pour donner voix à La Plaine –  monde sous le monde, vous savez ? La Plaine, c’est une terre où respirer…

Caillasses

Sur la frontière entre Bruxelles et Kinshasa, entre l’oralité et le geste écrit, entre poétique sauvage et politique militante, Joëlle Sambi se tient, dressant une scène nomade, électrique…

On ne s’excuse de rien

Le kif, déjà, à la couverture. Photo de scène: une meuf noire devant un micro, chemise boutonnée jusqu’en haut, ferme les yeux en disant son texte, dans…

Le désir en nous comme un défi au monde

Une anthologie de 94 poètes qui illustrent la diversité et la création poétique francophone contemporaine. Quatre générations d’auteurs…

La découverte de la poésie. De ontdekking van de poëzie

À l’initiative de Passa Porta, du Poëziecentrum et des Midis de la Poésie, huit poètes belges,…

Comment regarder plus loin. Onze rencontres entre science et littérature

La collection « La tortue de Zénon », aux éditions de L’arbre…

56 Descentes dans le maelstrÖm

Point d’ombilic de la naissance du projet maelstrÖm, la nouvelle d’Edgar Allan Poe, Une descente dans le Maelstrom se voit recréée, réinterrogée, prolongée…

Il est croyant

Fin 2017, Jérôme Poloczek publie cinq opuscules, cinq « jeux » pour ces lecteurs et lectrices. Mi-2018, je lis et je relis ces opuscules et je pense : Tu désires écrire ?…

Slam : poésies & voix de Liège

D’emblée, il faut saluer la réussite graphique du livre édité dans ce format à l’italienne…

On ne s’excuse de rien

Le kif, déjà, à la couverture. Photo de scène: une meuf noire devant un micro, chemise boutonnée jusqu’en haut, ferme les yeux en disant son texte, dans…

Danse de la vie brève

Hubert ANTOINE , Danse de la vie brève , Impressions nouvelles, coll. « Espace Nord », 2023, 260 p., 9 € , ISBN : 9782875685872Est-ce un fait propre à notre paysage…